Beauté propre suisse

Découvrez notre Charte suisse de la beauté propre,
conçu pour garantir des choix conscients et responsables
à chaque étape de la formulation.

Aux États-Unis, une trentaine d'ingrédients cosmétiques sont interdits. En Europe, cette liste dépasse les 1 300. Notre propre liste noire compte plus de 2 700 ingrédients et ne cesse de s'allonger. Nous ne nous contentons pas du statu quo. Nous innovons, améliorons et reformulons constamment nos produits pour les rendre plus performants, plus luxueux et plus agréables à utiliser, tout en respectant les normes éthiques les plus strictes.

Pour nous, la beauté propre ne se résume pas au respect de la nature, des animaux et de la santé humaine. Elle prône également la transparence et une approche scientifique. Notre Charte suisse de la beauté propre définit les ingrédients que nous choisissons de ne pas utiliser, qu'ils suscitent des inquiétudes ou qu'ils puissent être remplacés par des alternatives plus sûres et plus efficaces. Elle précise également les ingrédients que nous pourrions envisager à l'avenir, lorsque la science aura clairement démontré leur innocuité et leur efficacité.

Élaborée en collaboration avec le Dr Phillip Levy , nos chimistes et experts en sécurité, cette charte incarne notre vision de soins de la peau responsables : réfléchis, fondés sur des preuves et inclusifs. En tant que marque créée par des dermatologues et prescrite dans des cliniques du monde entier, nous restons déterminés à nous tenir informés et à partager nos connaissances avec clarté et transparence.

Notre passion : les soins cosméceutiques haute performance Medi-Luxe®, grâce à une technologie de pointe.

Notre promesse : 100 % de résultats, 0 % de compromis. Tel est l’esprit de notre Charte suisse de la beauté propre.

Les ingrédients que vous ne trouverez pas dans nos traitements.

Notre liste « rouge »

dérivés animaux
Quels sont-ils?

Les dérivés animaux sont omniprésents, même là où on ne les attend pas, comme lors de la fermentation du vin. Ils peuvent provenir directement des animaux, comme le musc, la lanoline ou la kératine, ou être produits par eux, comme les œufs, la soie ou le miel.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Au-delà de la question du véganisme, tout ingrédient d'origine animale peut provenir d'un système de production irrespectueux des animaux et de l'environnement. Malgré l'existence de certifications rigoureuses garantissant une production éthique, nos développements n'ont jamais nécessité d'ingrédients d'origine animale. Les animaux, leurs parties ou leurs dérivés ne présentent aucune utilité particulière ou irremplaçable dans le développement, la préparation ou les tests d'ingrédients pour les soins cosmétiques.

Pourquoi nous ne les autorisons pas

Notre marque est certifiée 100 % végane et non testée sur les animaux par PETA. Les tests sur les animaux pour les ingrédients cosmétiques sont inutiles et cruels. Nous étions déjà conformes à la réglementation européenne de 2013 bien avant sa publication et nous exigeons la même chose de tous nos fournisseurs.

parabènes
Quels sont-ils?

Les parabènes sont des conservateurs synthétiques utilisés depuis des décennies, non seulement dans les cosmétiques, mais aussi dans les produits pharmaceutiques et alimentaires. Les conservateurs sont essentiels dans tout produit cosmétique pour empêcher la prolifération des bactéries (voir ci-dessous les conservateurs que nous utilisons).

Pourquoi sont-ils controversés ?

Une étude de 2004 a établi un lien entre les parabènes et le développement de cancers. Bien que le sujet reste très controversé — l'auteur de l'étude s'étant depuis rétracté —, certains parabènes font toujours l'objet d'études par la Commission européenne.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Par mesure de précaution, aucune de nos formules ne contient de parabènes depuis notre création. Nous privilégions des conservateurs plus sûrs, respectueux de la peau, du corps et de l'environnement.

sulfates
Quels sont-ils?

Les sulfates sont des sels détergents utilisés dans les produits de beauté pour les faire mousser. Ils sont très courants et efficaces, et leurs principaux dérivés, tels que le laurylsulfate de sodium (SLS) et le laurethsulfate de sodium (SLES), sont considérés comme sûrs par l'UE, les États-Unis (FDA) et le Canada.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Le principal reproche formulé à l'égard des sulfates, et notamment du SLS, concerne leur efficacité : ils sont si performants qu'ils peuvent, dans certains cas, provoquer des irritations et des rougeurs. De plus, aux États-Unis, où la production de matières premières est peu réglementée, contrairement à la Suisse et à l'Union européenne, certains consommateurs craignent une contamination du SLES par du 1,4-dioxane lors de sa fabrication, une substance potentiellement cancérigène.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Le risque de contamination par le 1,4-dioxane est quasi inexistant pour les produits de soin fabriqués en Europe, où la production et la conformité sont soumises à un contrôle très strict. Nous avons toutefois opté pour d'excellentes alternatives naturelles.

Microplastiques
Quels sont-ils?

Les microplastiques sont principalement utilisés comme billes exfoliantes dans les produits nettoyants.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Les microplastiques sont critiqués à juste titre car ils s'accumulent dans les lacs et les rivières, ce qui entraîne de plus en plus l'empoisonnement de la faune aquatique.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Les microbilles de plastique sont inutiles car il existe de nombreuses alternatives naturelles de haute qualité. Par exemple, nous utilisons des particules naturelles de riz ou de cellulose (extraits de bois) dans nos nettoyants et exfoliants.

nanomatériaux
Quels sont-ils?

Longtemps considérés comme la technologie du futur, les nanomatériaux mesurent moins de 100 milliardièmes de mètre et ont la propriété de franchir les barrières biologiques. Plus précisément, ils peuvent pénétrer plus profondément dans la peau, agissant de manière plus ciblée et plus efficace.

Pourquoi sont-ils controversés ?

L’effet de ces particules ultrafines sur la santé humaine reste incertain pour les applications topiques (sur la peau) ; la principale préoccupation demeure leur toxicité lorsqu’elles sont inhalées en grande quantité par les travailleurs de l’industrie microélectronique.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Leur puissance est aussi source de problèmes potentiellement graves : les nanoparticules pourraient pénétrer les couches de la peau, passer dans la circulation sanguine et s’accumuler dans les organes, avec des effets à long terme inconnus. Par souci de précaution, nous n’utilisons pas d’ingrédients contenant des nanoparticules.

PEG (polyéthylène glycol)
Quels sont-ils?

Les polyéthylène glycols (PEG) sont des ingrédients utilisés comme humectants ; ils contribuent à retenir l’eau dans les formules et donc à hydrater la peau. Principalement d’origine synthétique, ils peuvent être transformés en esters qui, à leur tour, agissent comme émulsifiants, permettant ainsi de mélanger des substances non miscibles comme l’eau et l’huile.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Ces substances ne présentent pas en elles-mêmes de réel danger pour la santé car elles sont stables et neutres. Les PEG sont généralement très bien tolérés par la peau. Les critiques portent principalement sur leur procédé de fabrication, l'un des plus polluants de l'industrie cosmétique.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Il existe aujourd'hui de nombreuses excellentes alternatives naturelles, c'est pourquoi, malgré leur coût élevé, nous avons décidé d'éliminer tous les PEG de nos formules.

PPG (polypropylène glycol)
Quels sont-ils?

Les polypropylène glycols (PPG) sont également des humectants qui permettent aux formules de conserver leur teneur en eau. Ils sont souvent utilisés comme épaississants et émulsifiants pour améliorer l'homogénéité des mélanges d'ingrédients qui ne se mélangent généralement pas bien (comme l'eau et les huiles).

Pourquoi sont-ils controversés ?

Tout comme leurs cousins ​​PEG, les PPG n'ont pas reçu d'avis défavorable, même de la part des organismes de réglementation et de surveillance les plus stricts ; les PPG ont même été classés avec un score de 1 (le plus élevé) par l'Environmental Working Group.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Leur procédé de fabrication est très énergivore et polluant. De plus, d'excellentes alternatives naturelles sont apparues ces dernières années, ce qui nous a permis de reformuler nos produits sans aucun PPG.

libérateurs de formaldéhyde
Quels sont-ils?

Le formaldéhyde est un conservateur très ancien. C'est un cancérogène connu et il est désormais interdit dans les cosmétiques en Europe.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Certains produits peuvent libérer de très faibles quantités de formaldéhyde au fil du temps. Parmi ces substances libérant du formaldéhyde, on peut citer le DMDM ​​hydantoïne, la diazolidinylurée et le quaternium-15.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Bien qu'il ne s'agisse ici que de possibles traces de formaldéhyde, et bien que la pureté des ingrédients soit très strictement contrôlée en Europe (contrairement aux États-Unis), ces ingrédients ne sont pas indispensables et leur absence dans nos formules n'a donc aucune incidence sur les résultats ni sur l'expérience utilisateur. Leur utilisation ne présente donc aucun avantage, même si le risque de contamination est minime.

Triclosan
Qu'est-ce que c'est?

Le triclosan est un conservateur antibactérien à large spectre (c'est-à-dire qu'il est efficace contre un grand nombre de germes) souvent utilisé dans les déodorants ou les nettoyants antiseptiques médicaux.

Pourquoi est-ce controversé ?

Ce produit est principalement critiqué pour sa persistance dans l'environnement ; les soupçons de toxicité potentielle se sont récemment concrétisés dans plusieurs études scientifiques. Enfin, une utilisation excessive de ce type d'antibactérien peut engendrer des résistances.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Puisqu'il n'est pas nécessaire dans les produits de soins anti-âge grâce à l'existence d'alternatives plus douces et tout aussi efficaces, nous ne l'utilisons dans aucun de nos traitements.

Huiles minérales et cires
Quels sont-ils?

Inertes et très bien tolérées par la peau, les huiles et cires minérales sont des substances grasses dérivées du pétrole, comme la vaseline et la paraffine. Purifiées lors de leur production, elles ne présentent aucun risque de contamination. Elles sont particulièrement appréciées pour le film protecteur qu'elles forment, contribuant à maintenir une bonne hydratation cutanée et constituant un atout essentiel dans les traitements médicaux de certaines pathologies, telles que l'eczéma.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Ces dérivés de la vaseline proviennent de l'industrie pétrochimique et sont donc polluants et, par définition, non naturels. Ils sont également critiqués, souvent à tort, pour leur effet occlusif, problématique pour les peaux acnéiques ou très grasses. Cependant, aucune étude n'a démontré leur nocivité pour la santé, surtout lorsqu'ils sont appliqués sur la peau (et non ingérés).

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Nous n'avons pas besoin d'huiles minérales pour stabiliser les ingrédients pharmaceutiques. Il existe depuis plus de dix ans des alternatives naturelles d'excellente qualité et bénéfiques.

BHA et BHT
Quels sont-ils?

Les BHA (butylhydroxyanisole) et les BHT (butylhydroxytoluène) sont des antioxydants de synthèse aussi puissants que controversés. On les retrouve dans de nombreux produits de beauté, des fonds de teint aux huiles corporelles.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Plusieurs études semblent indiquer un risque persistant pour la santé, notamment à fortes doses et en cas d'accumulation. Ces études ont été réalisées en grande partie sur des animaux et à des doses très élevées, souvent par ingestion.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Bien que leur toxicité n'ait pas été démontrée chez l'homme, notamment lorsqu'ils ne sont pas ingérés et que leur concentration est faible — comme c'est le cas pour les produits de soins —, nous avons choisi de ne pas utiliser de BHA ni de BHT.

EDTA
Qu'est-ce que c'est?

L'EDTA est un agent chélateur qui capture d'autres molécules et permet leur fixation. En cosmétique, il est également utilisé comme stabilisant pour prévenir la fermentation bactérienne. En médecine, il est employé pour traiter les intoxications aux métaux lourds, comme le plomb.

Quelle est la controverse ?

Des études récentes semblent indiquer que l'EDTA présente un potentiel allergène. L'ingestion de fortes doses peut également s'avérer nocive et dangereuse. Toutefois, ces problèmes ne sont pas avérés lors de son utilisation à très faibles doses dans les soins topiques. Les associations environnementales s'inquiètent également des risques liés à l'accumulation d'EDTA dans les cours d'eau, ce qui pose problème aux industries consommatrices importantes de cet ingrédient, comme la production de papier ou de détergents. Il convient cependant de noter que les pourcentages d'EDTA utilisés dans les produits cosmétiques sont infimes et ne contribuent donc que très marginalement à la pollution des milieux aquatiques.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Les risques pour la santé et l'environnement concernent principalement d'autres secteurs et d'autres usages que ceux liés aux soins de la peau. Cependant, l'EDTA peut désormais être évité grâce à des complexes moins controversés et plus respectueux de l'environnement ; c'est donc le choix que nous avons fait.

silicones «volatils» (siloxanes)
Quels sont-ils?

Les siloxanes sont une famille de silicones largement utilisées dans les shampoings, le maquillage et certains produits de soin de la peau. Elles confèrent une texture particulièrement soyeuse et préservent l'hydratation de la peau, tout en restant aussi légères qu'un voile.

Quelle est la controverse ?

Les silicones cycliques, et notamment les cyclosiloxanes, sont critiqués par les chercheurs en raison de leur impact sur l'environnement, en particulier sur la faune marine. Des études récentes ont montré que certains de ces siloxanes cycliques, particulièrement volatils, pourraient être toxiques en cas d'ingestion à fortes doses. C'est pourquoi deux d'entre eux, le D4 et le D5, sont actuellement réglementés par l'UE dans les produits à rincer (par exemple, les après-shampooings).

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Leur toxicité pour l'homme n'a pas été établie, notamment en ce qui concerne les traitements appliqués sur la peau (et non ingérés). Cependant, de par leur volatilité, ces ingrédients présentent divers risques, en particulier pour la faune marine. C'est pourquoi nous privilégions des alternatives naturelles comme les extraits d'huile de coco.

Talc
Qu'est-ce que c'est?

Le talc est d'origine minérale et possède de nombreuses propriétés bénéfiques : il lisse la surface de la peau et absorbe l'excès d'eau ou de substances grasses. Il est également classé comme « agent protecteur cutané » par la nomenclature internationale des ingrédients cosmétiques.

Quelle est la controverse ?

L'inhalation de talc présente des risques, notamment pour les enfants. C'est pourquoi l'Union européenne exige une mise en garde écrite sur tous les produits volatils (comme les poudres) contenant du talc. Aux États-Unis, cet ingrédient a également été pointé du doigt dans les produits d'hygiène féminine comme source potentielle de cancer de l'ovaire. Cependant, les essais cliniques ont démontré que les risques ne proviennent pas du talc lui-même, mais des impuretés et des traces de métaux lourds qu'il peut contenir.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Le talc produit en Europe doit respecter des règles d'origine très strictes et vérifiées. Par conséquent, la présence de talc dans les produits européens ne nous inquiète pas, pourvu que les précautions d'emploi soient respectées. Toutefois, nous ne tirons aucun avantage du talc qui ne puisse être reproduit par des alternatives sûres.

sulfates
Quels sont-ils?

Les sulfates sont des sels détergents utilisés dans les produits de beauté pour les faire mousser. Ils sont très courants et efficaces, et leurs principaux dérivés, tels que le laurylsulfate de sodium (SLS) et le laurethsulfate de sodium (SLES), sont considérés comme sûrs par l'UE, les États-Unis (FDA) et le Canada.

Pourquoi sont-ils controversés ?

Le principal reproche formulé à l'égard des sulfates, et notamment du SLS, concerne leur efficacité : ils sont si performants qu'ils peuvent, dans certains cas, provoquer des irritations et des rougeurs. De plus, aux États-Unis, où la production de matières premières est peu réglementée, contrairement à la Suisse et à l'Union européenne, certains consommateurs craignent une contamination du SLES par du 1,4-dioxane lors de sa fabrication, une substance potentiellement cancérigène.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Le risque de contamination par le 1,4-dioxane est quasi inexistant pour les produits de soin fabriqués en Europe, où la production et la conformité sont soumises à un contrôle très strict. Nous avons toutefois opté pour d'excellentes alternatives naturelles.

Éthanolamines (MEA/DEA/TEA)
Quels sont-ils?

Les éthanolamines (MEA/DEA/TEA) sont principalement utilisées pour équilibrer le pH des traitements. Elles sont également appréciées pour leur effet moussant et remplacent parfois l'ammoniaque dans les colorations capillaires dites « sans ammoniaque ».

Quelle est la controverse ?

Les éthanolamines présentent un danger particulier au contact des nitrites. C’est pourquoi l’Union européenne a totalement interdit la TEA et interdit les concentrations de MEA et de TEA supérieures à 0,5 % et 2,5 % respectivement.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Les mises en garde concernant le potentiel cancérigène de ces ingrédients se multiplient. De plus, malgré leur interdiction, les dérivés nitrés tels que les nitrosamines sont encore trop souvent présents dans les produits de maquillage ; en 2017, le laboratoire cantonal de Bâle a détecté des nitrosamines dans près de 25 % des produits testés. Bien que nous n’ayons jamais utilisé ces molécules, par mesure de précaution, nous refusons toute présence d’éthanolamines dans nos produits de soin.

Parfums contenant des phtalates
Quels sont-ils?

Il existe une douzaine de phtalates (BBP, DBP, DEHP, DINP, DCHP, DNOP, DMP, etc.). Ce sont des dérivés chimiques de l'acide phtalique utilisés en parfumerie comme agents dénaturants pour préserver l'alcool.

Quelle est la controverse ?

L'Union européenne a interdit la quasi-totalité de ces médicaments depuis 2013, car ils sont reconnus comme perturbateurs endocriniens. Seul le DEP reste autorisé, bien qu'il fasse actuellement l'objet d'études et de débats.

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Lorsqu'ils étaient présents dans les produits de soin de la peau, les phtalates se trouvaient principalement dans les parfums de synthèse, donc à des doses très faibles, voire infimes. De plus, les parfums naturels sont souvent mal tolérés par la peau et sont à l'origine de nombreuses allergies. Il est donc particulièrement difficile de créer des parfums stables, qui se conservent bien et qui ne sont pas allergènes. Nos parfums ne contiennent aucun phtalate. Par ailleurs, dans le strict respect des réglementations et recommandations européennes, nous évitons tout allergène, naturel ou synthétique, qu'il soit avéré ou seulement suspecté.

Glycols (propylène, butylène)
Quels sont-ils?

Ce sont des produits issus de la pétrochimie, ce qui explique leur mauvaise réputation.

On les trouve naturellement dans les plantes, les graines de sésame et les champignons. Ce sont des supports intéressants pour les principes actifs, considérés comme inactifs et peu allergènes. Ils sont également courants dans l'industrie alimentaire.

Quelle est la controverse ?

Outre leur origine synthétique, des cas d'intoxication infantile suite à l'ingestion de doses très élevées ont été recensés par le passé. Cependant, les accusations de cancérogénicité ou de toxicité n'ont été corroborées par aucune étude clinique à ce jour, notamment en ce qui concerne les soins appliqués sur la peau (et non par ingestion).

Pourquoi ne les autorisons-nous pas ?

Bien que ces ingrédients ne nous inquiètent pas, nous avons fait le choix de les éviter et de les remplacer par des ingrédients plus prometteurs.

Les ingrédients que vous pourriez rencontrer un jour, car ils ne nous donnent aucune raison de nous inquiéter.

Notre liste « verte »

conservateurs sûrs
Quels sont-ils?

Les conservateurs sont essentiels en cosmétique car ils empêchent la contamination et la prolifération bactérienne. Il en existe de nombreux types, notamment le phénoxyéthanol et la cocamidopropyl bétaïne, dérivés de l'huile de coco.

Quelle est la controverse ?

Il existe deux types de controverses : d’une part, les conservateurs sont, par nature, très majoritairement artificiels. C’est pourquoi même les labels « naturel » ou « biologique » autorisent l’utilisation de conservateurs de synthèse. D’autre part, certains les soupçonnent d’être nocifs, allergènes ou sensibilisants, bien qu’aucune preuve tangible ne le démontre.

Pourquoi ne sommes-nous pas inquiets ?

Nous utilisons la quantité minimale de conservateurs nécessaire pour éviter tout risque de contamination, ce qui est d'autant plus essentiel pour des formules hautement naturelles comme les nôtres (jusqu'à 95 % d'ingrédients d'origine naturelle). De plus, nos flacons sans air limitent l'exposition de nos préparations à l'oxygène et au CO2, réduisant ainsi considérablement les risques de contamination ou de moisissures. Le phénoxyéthanol, par exemple, est présent à une concentration de seulement 0,05 %, soit 20 fois moins que le seuil réglementaire de l'UE (1 %) et nettement inférieur au seuil autorisé dans l'UE et au Canada pour les produits destinés aux nourrissons.

Plus précisément, concernant le phénoxyéthanol, il est important de noter qu'aucune étude n'a démontré de risque pour la santé humaine. Il ne figure pas parmi les 14 substances actuellement étudiées à la demande de la Commission européenne pour leurs effets potentiels de perturbation endocrinienne. Nous continuerons de suivre de près toutes les études et les avancées dans ce domaine crucial de la famille des conservateurs.

silicones linéaires
Quels sont-ils?

Les silicones linéaires, dont la diméthicone, sont issues de la silice, principal constituant du sable. Elles présentent des avantages reconnus pour les produits pharmaceutiques et médicaux, notamment grâce à leur stabilité, leur bonne tolérance cutanée et le film protecteur qu'elles forment (peu comédogène et non occlusif). Ces silicones sont fréquemment utilisées pour traiter les plaies ou les brûlures du deuxième et du troisième degré, par exemple.

Quelle est la controverse ?

Le silicone est considéré comme un polluant car sa dégradation dans l'environnement peut prendre plusieurs générations. Cependant, contrairement au plastique, il ne se désintègre pas en particules microscopiques et ne nuit donc pas à la faune aquatique. De plus, bien que lente, sa dégradation naturelle le ramène principalement à son état « naturel », c'est-à-dire à l'eau et à la silice (sable). Enfin, les silicones linéaires ne sont pas toxiques : ils ne sont ni cancérigènes ni suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. On estime toutefois que le silicone utilisé dans les soins de la peau représente moins de 1 % de la production mondiale.

Pourquoi ne sommes-nous pas inquiets ?

Nous avons éliminé les silicones linéaires de tous nos produits lorsqu'elles ne jouent pas un rôle irremplaçable en termes de performance ou de sécurité. Ainsi, nous n'utilisons pas de silicone pour son effet lissant et soyeux. Il est important de noter que les silicones sont des vecteurs exceptionnellement stables et neutres pour des ingrédients très instables comme la vitamine C ; le film protecteur et neutre qu'elles forment sur la peau peut également être difficile à remplacer dans certains cas.

Pour nos vitamines C et autres ingrédients très instables, les nouvelles technologies nous ont permis de remplacer le silicone afin de les maintenir actifs.

Cependant, pour tout produit nécessitant une protection physique de la peau, par exemple contre la pollution, le silicone est de loin l'ingrédient le plus complet, permettant une barrière physique neutre, totale et non comédogène. Un mélange précis de différents silicones (linéaires) est indispensable pour atteindre simultanément tous ces objectifs ambitieux.

C’est donc un ingrédient que nous n’acceptons d’utiliser que lorsque ses propriétés thérapeutiques sont irremplaçables, et jamais par simple commodité. Nous collaborons également activement avec nos fournisseurs afin de garantir que leur fabrication ait le moins d’impact environnemental possible, notamment grâce à l’utilisation d’électricité renouvelable.

Alcool
Qu'est-ce que c'est?

L'alcool dénaturé est utilisé dans de nombreux produits cosmétiques pour renforcer le système de conservation d'une formule ou pour dissoudre les ingrédients.

Quelle est la controverse ?

L'alcool est particulièrement pointé du doigt pour son potentiel irritant, notamment pour les peaux sensibles. C'est notamment le cas des lotions toniques et des eaux micellaires.

Pourquoi ne sommes-nous pas inquiets ?

Nous privilégions les alcools gras, mieux tolérés et dont les avantages dépassent leur simple rôle stabilisateur ou anti-contaminant. Dans nos produits, l'alcool dénaturé ne représente que 0,001 % au maximum, ce qui le rend pratiquement indétectable. Il est également important de souligner que l'alcool est l'un des conservateurs naturels les plus utilisés en cosmétique biologique.